Gilles RIGOTTI
Chers Confrères et Consœurs,
Je suis membre de la Conférence Libre du jeune barreau depuis ma prestation de serment en 2013 et convaincu du rôle essentiel de celle-ci pour l’intégration des jeunes avocates et avocats.
Il semble loin le temps d’automne 2013 (quoi que, quand on regarde la météo en juin 2024) où Jessica LOLY était Présidente de la CLJB (oui oui l’actuelle Présidente de la 5ème du TPI), où Mounir portait encore des cheveux longs et envoyait des fax roses, où Madame LIENARD terrorisait avec malice les stagiaires à l’introduction de la 1ère Chambre (qui sait expliquer la différence entre les intérêts moratoires et compensatoires) et où le mess des avocats (et une agence bancaire dont je tairais le nom) était encore dans l’ancien palais.
Pourtant notre Barreau a connu bon nombre d’évolutions encourageantes et positives.
Dans mon esprit, la Conférence doit être à la fois généreuse et audacieuse dans sa mission d’intégration des nouveaux (pas nécessairement jeunes) avocats et avocates, faire preuve de légèreté et de joie dans son rôle de convivialité dans notre barreau et enfin rigoureuse dans sa dimension de formation.
Je lis avec plaisir dans les candidatures des commissaires que toutes ces valeurs et compétences sont déjà fièrement représentées.
La commune renommée dans notre barreau veut que l’Orateur de rentrée« doit avoir quelque chose à dire ».
J’incline modestement à penser que c’est mon cas.
Le comte Jean d’Ormesson a un jour dit qu’il écrivait « parce qu’il y a des choses qui ne vont pas ». Dans la mesure où je n’ai aucun talent d’écriture, j’ai préféré l’exercice oral et me porter candidat comme Orateur de rentrée.